Affaire de la trésorerie d’Eco-Emballages : le rôle des administrateurs en question
dechets-infos.com/affaire-de-la-tresorerie-deco-emballages-le-role-des-administrateurs-en-question-4925690.html
16 Juin 2021 Par Olivier Guichardaz
Les placements de la trésorerie d’Eco-Emballages avaient pour fonction de réduire le montant des contributions des metteurs en marché, a expliqué à la cour Bernard Hérodin.
L’ex-DG d’Eco-Emballages Bernard Hérodin a comparu en appel pour les placements risqués de la trésorerie d’Eco-Emballages de 2003 à 2008. Question centrale des débats : les administrateurs de l’éco-organisme pouvaient-ils ignorer les placements et leur caractère risqué ?
Bernard Hérodin, directeur général d’Eco-Emballages (aujourd’hui rebaptisé Citeo) de 2003 à 2008, était jugé le 3 juin dernier en appel pour abus de biens sociaux. Il lui était reproché d’avoir placé, à l’insu des administrateur de d’Eco-Emballages, selon l’accusation, une part significative (jusqu’à 70 M€) de la trésorerie de l’éco-organisme sur des produits financiers risqués — des « fonds de fonds » logés notamment dans des paradis fiscaux, dont les Iles Vierges britanniques et les Iles Caïman. Il était également accusé d’en avoir tiré un bénéfice direct ou indirect. En première instance, il avait été condamné à 3 ans de prison dont 1 an ferme et à 200 000 € d’amende, ainsi qu’à une interdiction définitive de diriger, de contrôler ou d’administrer une entreprise.
Michael Kraland, une connaissance de Bernard Hérodin, citoyen franco-néerlandais, qui avait joué le rôle d’intermédiaire pour ces placements, avait pour sa part été condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux à 30 mois de prison dont 1 an ferme et à 200 000 € d’amende, ainsi qu’à une interdiction de diriger ou d’administrer une entreprise pour une durée de 5 ans.
Bernard Hérodin et Michaël Kraland avaient en outre été condamnés solidairement à indemniser Eco-Emballages/Citeo à hauteur de plus de 12,3 M€.
En 2008, la « découverte » des placements spéculatifs off shore et risqués de la trésorerie d’Eco-Emballages, et des difficultés de l’éco-organisme à récupérer une partie de ses fonds, à cause de la crise financière mondiale qui sévissait à l’époque, avait constitué une forme de scandale […].
Affaire de la trésorerie d’Eco-Emballages : le rôle des administrateurs en question
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16 Juin 2021 Par Olivier Guichardaz
Les placements de la trésorerie d’Eco-Emballages avaient pour fonction de réduire le montant des contributions des metteurs en marché, a expliqué à la cour Bernard Hérodin.
L’ex-DG d’Eco-Emballages Bernard Hérodin a comparu en appel pour les placements risqués de la trésorerie d’Eco-Emballages de 2003 à 2008. Question centrale des débats : les administrateurs de l’éco-organisme pouvaient-ils ignorer les placements et leur caractère risqué ?
Bernard Hérodin, directeur général d’Eco-Emballages (aujourd’hui rebaptisé Citeo) de 2003 à 2008, était jugé le 3 juin dernier en appel pour abus de biens sociaux. Il lui était reproché d’avoir placé, à l’insu des administrateur de d’Eco-Emballages, selon l’accusation, une part significative (jusqu’à 70 M€) de la trésorerie de l’éco-organisme sur des produits financiers risqués — des « fonds de fonds » logés notamment dans des paradis fiscaux, dont les Iles Vierges britanniques et les Iles Caïman. Il était également accusé d’en avoir tiré un bénéfice direct ou indirect. En première instance, il avait été condamné à 3 ans de prison dont 1 an ferme et à 200 000 € d’amende, ainsi qu’à une interdiction définitive de diriger, de contrôler ou d’administrer une entreprise.
Michael Kraland, une connaissance de Bernard Hérodin, citoyen franco-néerlandais, qui avait joué le rôle d’intermédiaire pour ces placements, avait pour sa part été condamné pour recel et complicité d’abus de biens sociaux à 30 mois de prison dont 1 an ferme et à 200 000 € d’amende, ainsi qu’à une interdiction de diriger ou d’administrer une entreprise pour une durée de 5 ans.
Bernard Hérodin et Michaël Kraland avaient en outre été condamnés solidairement à indemniser Eco-Emballages/Citeo à hauteur de plus de 12,3 M€.
En 2008, la « découverte » des placements spéculatifs off shore et risqués de la trésorerie d’Eco-Emballages, et des difficultés de l’éco-organisme à récupérer une partie de ses fonds, à cause de la crise financière mondiale qui sévissait à l’époque, avait constitué une forme de scandale […].
1 respuesta
Seller_Imka0Gub2YQwg
Regardez les comptes des organismes TLC, DEA, etc ...
On s'aperçoit vite que comme les MUTUELLES, L'ETAT, etc ...70% de l'argent collecté va pour leur train de vie, et 30% à peine retombe dans l'opérationnelle.
Et hormis DEEE qui à mis en place un filière de récupération, CITEO par exemple hormis dire de poser vos déchets en déchetterie, n'apporte rien à 98% des adhérents, trop petits pour avoir des bennes de retraitement en direct.
Bref, un impôts "ecolo-bobo" pour la bien-pensance... et qui en plus permet d'obtenir train de vie "petits fours" pour certains.
Moi je dis qu'on aurait dû ajouter 1% de TVA dites "ecologie", et affecter ce budget à UN SEUL organisme, et donc de manière transparente pour 100% des acteurs ; fabricants, consommateurs,...
Comme cela 100% de ce qui est acheté, permettrait de collecter un "budget vert" , là, on en est très loin ! Et on aurait un Ministère avec des moyens proportionnelles à la consommation.
Bref, rien de nouveau dans notre état qui vie au dessus de "NOS MOYENS"